Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a confirmé lundi le refus d’accès d’un ingénieur musulman à l’ensemble des sites nucléaires français, au motif d’un « processus de radicalisation religieuse ». La justice évoque des « liens étroits » de l’homme de 29 ans avec un « imam impliqué dans le recrutement » de jeunes djihadistes combattants.
L’avocat de cet ingénieur qui travaillait depuis 2008 pour des entreprises sous-traitantes d’EDF dans le nucléaire, dénonce une discrimination « islamophobe ». L’homme s’était vu refusé l’accès à la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine dans l’Aube fin 2013, sous couvert de « secret défense ».
Cette affaire intéresse de nombreuses entreprises prestataires dans le domaine du nettoyage, de la maintenance ou du démantèlement nucléaire, qui emploient de nombreux salariés de confession musulmane.
Commentaires récents