En réponse à l’appel de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères et du Développement international, et Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, amplifient l’aide de la France dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola en envoyant un contingent d’experts sanitaires et médicaux en Guinée-Conakry.
En réponse à l’appel de l’OMS, Annick Girardin, secrétaire d’Etat chargée du Développement et de la Francophonie, se rendra dans les prochains jours en Guinée pour exprimer l’engagement de la France dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola.
Le gouvernement français mobilise en effet une vingtaine de réservistes de l’Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires (épidémiologistes, réanimateurs, infectiologues, médecins de santé publique?), qui se relaieront pendant les trois prochains mois en Guinée-Conakry pour accompagner les autorités et les équipes sanitaires locales. Cinq experts français partiront dès demain à Conakry. Ces volontaires viennent compléter la contribution budgétaire aux besoins exprimés par l’OMS, annoncée lors du Conseil des Ministres du 27 août.
La France mobilisée
Depuis le début de l’épidémie, la France est fortement mobilisée pour lutter contre le virus Ebola en Afrique de l’Ouest, à travers ses instituts de recherche (en particulier l’INSERM et l’Institut Pasteur, qui ont identifié l’épidémie dès son origine et contribuent activement au diagnostic et à la surveillance de la maladie) et ses experts médicaux (qui appuient la prise en charge des malades, le contrôle de l’épidémie et la formation des personnels, aux côtés des organisations humanitaires locales, françaises et internationales).
Dans un communiqué commun, Laurent Fabius et Marisol Touraine ont salué l’engagement des professionnels de santé, des chercheurs et des humanitaires français qui luttent chaque jour, depuis de nombreux mois, pour soigner les malades du virus et faire reculer l’épidémie d’Ebola. Les ministres restent néanmoins particulièrement attentifs aux conditions d’intervention des ONG sur le terrain.
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