L’épidémie de fièvre Ebola continue de progresser dramatiquement en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. La France a donc décider de renforcer une nouvelle fois sa mobilisation en Guinée, d’autres pays européennes faisant de même dans les deux autres pays concernés. Et même si le principe de précaution est de rigueur, la suspension des lignes aériennes pose problème.
L’épidémie de fièvre Ebola progresse et l’Europe se mobilise, la France en tête. En visite à Dakar, la secrétaire d’Etat au Développement et à la Francophonie, Annick Girardin a réaffirmé la mobilisation de la France, notamment en Guinée. Et, alors que le ministre des Finances de Sierra Leone, déplore un « blocus économique dans le secteur des transports« , sept des neuf compagnies desservant son pays ayant stopper leurs vols, Annick Girardin s’inquiète également des répercussions de telles mesures. « Au virus Ebola et à la catastrophe sanitaire, on va rajouter une catastrophe humanitaire, alimentaire et économique« .
Développement et activité économique
La suspension de certains vols est justifiée par le principe de précaution, et ce « principe de précaution est toujours là et il faut le maintenir« , explique la secrétaire d’Etat. « En ce qui concerne la Guinée, Paris-Conakry aujourd’hui est toujours encore desservi et, je l’espère, restera une possibilité, pour emmener les soignants, mais aussi pour que le pays garde une possibilité de développement ou de continuité de ses activités économiques« .
La perspective d’une crise économique est très « inquiétante« , « oui, nous devons avoir une force de frappe beaucoup plus importante pour éradiquer ce virus, mais en même temps ne créons pas de psychose, au risque de créer beaucoup plus d’effets encore et de conséquences que ce que fait déjà le virus Ebola », ajoute Annick Girardin.
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