Au lendemain du Sommet extraordinaire sur le climat qui s’est tenu en début de semaine à New-York, l’heure est désormais au bilan, et il est plutôt maigre. Si la Chine et les Etats-Unis, grands pollueurs de la planète, ont reconnu leur responsabilité particulière en matière d’environnement, pas ou peu de mesures concrètes ont été prises sur le plan international pour freiner le réchauffement climatique.
Ban Ki-moon avait espéré que ce sommet new-yorkais soit l’occasion d’un grand moment de remobilisation politique pour faire avancer les négociations internationales sur le climat, jusqu’à la prochaine Conférence de Paris en décembre 2015. Si les principaux pays émetteurs ont fait preuve de bonne volonté, les engagements sont restés plus mesurés, alors que les perspectives restent sombres en matière de réchauffement climatique.
« Nous allons faire des efforts encore plus importants » a annoncé Zhang Gaoli, vice-premier ministre chinois à la tribune de l’ONU, assurant que son pays allait réduire ses émissions carbone et développer encore ses énergies renouvelables et la reforestation. La France a promis de verser 1 milliard de dollars pour aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique, et des investisseurs institutionnels ont promis d’investir 100 milliards de dollars d’ici fin 2015 dans des titres « bas carbonés ».
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