Perdre ses cheveux n’est jamais agréable pour les hommes, surtout à moins de 40 ans. Mais ce désagrément ne serait malheureusement pas seulement esthétique à en croire une étude américaine, qui affirme qu’une calvitie masculine précoce révélerait un risque accru de développer plus tard un cancer de la prostate de forme grave.

Si ce résultat peut paraître surprenant, il est finalement assez logique. En effet, comme le cuir chevelu, la prostate est sensible aux androgènes comme la testostérone. L’étude américaine évoquée cette semaine par Le Figaro confirme en fait les soupçons déjà existants entre l’alopécie androgénique qui atteint également le sommet du crâne, et les cancers agressifs de la prostate.

S’il reste encore à identifier les liens précis hormonaux et génétiques entre la perte des cheveux et le cancer de la prostate, cette étude confirme l’intérêt de cette piste de recherche pour identifier très tôt les hommes qui risquent de développer un cancer agressif de la prostate.