Les complémentaires alimentaires sont de plus en plus consommés en France. Près d’un quart des Français absorbent régulièrement des complémentaires, des vitamines ou minéraux, au point d’inquiéter les autorités sanitaires françaises qui évoquent déjà 1500 signalements d’effets indésirables liés à cette consommation pas tout à fait anodine.
Depuis la mise en place de son dispositif de nutrivigilance, l’Anses a déjà recensé 1500 cas d’effets indésirables suite à la consommation de complémentaires alimentaires (76%), et d’aliments enrichis ou de denrées liés à une alimentation spécifique (24%). De nombreux cas concernent des compléments minceurs, capillaires et hypocholestérolémiants avec des effets indésirables recensés sont d’ordre hépatique, digestif et allergique.
Un adulte sur cinq et un enfant sur dix consommeraient au moins occasionnellement des compléments alimentaires ou des vitamines et minéraux sous forme médicamenteuse, selon l’étude INCA 2 menée par l’Anses. L’agence sanitaire rappelle que les compléments alimentaires ne sont pas anodins, en soulignant que leur consommation ne doit pas se substituer à une alimentation équilibrée et diversifiée et devrait être assortie d’un conseil personnalisé auprès d’un professionnel de santé.
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