Alors que la guerre secoue le pays, l’Organisation mondiale de la Santé s’inquiète d’une nouvelle menace qui plane sur la Syrie: une possible épidémie de choléra. A l’approche de la saison chaude, les conditions sanitaires du pays, fortement dégradées par la guerre, sont propices à la propagation d’une telle menace.
Hépatite A, typhoïde, touchent déjà la population syrienne. Les conditions sanitaires du pays, fortement dégradées par quatre années de guerre, sont en effet propices à la propagation des virus et infections. D’autant que la Syrie s’apprête à entrer dans sa saison chaude. « A l’approche de la saison chaude, ce qui nous inquiète tout particulièrement, c’est une possible apparition du choléra« , explique le Dr Elizabeth Hoff, représentante de l’OMS en Syrie lors d’une conférence de presse à Genève.
L’accès à l’eau potable est de plus en plus difficile dans le pays. Or, le choléra est une maladie infectieuse qui se transmet par l’eau souillée. Si la maladie peut être traitée, en l’absence de traitement, elle entraine diarrhées et déshydratation qui peuvent se révéler mortelles en un laps de temps très court. Or, les conditions de vie précaires de certaines régions, dont celles contrôlées par les rebelles, représentent une menace pour la population.
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