C’est bientôt l’été et nombreux sont celles et ceux qui appréhendent l’épreuve du maillot. N’étant pas en reste, j’ai choisi de prendre les choses en main. Dans la jungle des régimes j’ai opté pour la méthode Montignac, celle qui permet de continuer de manger, en respectant juste quelques principes de base quant aux associations d’aliments. Et il faut bien avouer que ça s’est révélé efficace !
Régime… Rien que le mot donne faim ! Alors comment faire pour se délester des 5 kg qui encombraieent mon tour de taille et mes hanches, doux souvenirs de mes trois grossesses. La petite dernière a maintenant 6 ans et il était donc temps pour moi de reprendre les choses en main.
Mon problème, c’est que j’aime manger. Je ne grignote pas entre les repas, sous couvert du gouter de enfants, je ne me rue pas sur le Nutella, et je ne suis pas particulièrement portée sur le pain beurre comme nombre de Bretons le sont pourtant. Mais j’aime l’idée de se retrouver en famille autour d’un bon repas, de partager une bonne bouffe avec des copains, tout ça arrosé d’un petit verre de vin. Alors, pas question de m’exclure de toute vie sociale sous prétexte que je suis au régime.
Manger normalement sans trop de sacrifices
Après avoir consulté les nombreux régimes disponibles sur le marché, des méthodes plus compliquées les unes que les autres, et avoir exclu toutes celles où il ne faut se contenter que de graines, ou de super protéines, j’ai donc opté pour la méthode Montignac. Cette méthode promet de pouvoir manger normalement, de pouvoir aller au restaurant sans faire trop de sacrifices, car tout est question d’associations.
Alors, après avoir profité des vacances de la Toussaint pour faire n’importe quoi : frites à gogo, pâtes au fromage, fondants au chocolat… j’ai pris la décision d’appliquer cette méthode dès la rentrée, le 3 novembre 2014. J’affichais alors 59,8 kg sur la balance, pour 1m64. Ce n’est pas dingue en soi, mais quand tout est autour du ventre, ce n’est pas top non plus.
Eviter les pics glycémiques
La méthode Montignac est basée sur la notion d’indice glycémique (IG). Elle part du principe que pour maigrir, mieux vaut éviter les pics glycémiques, générant une libération d’insuline. Or cette dernière a l’inconvénient de stocker les graisses. En gros et pour faire simple, on évite les aliments à index glycémique élevé, supérieur à 50, et si on veut manger « gras », on se contente d’aliments à index glycémique faible, inférieur à 20.
Cette méthode nécessite obligatoirement quelques sacrifices, sinon ce ne serait pas drôle ! Il est donc interdit de consommer des pommes de terre, du pain, des corn-flakes… et toute une série d’aliments à l’index glycémique très élevé. En revanche, pour le reste, tout est possible.
Pâtes, foie gras, chocolat…
Ainsi, moi qui adore les pâtes, pas de problème ! Des spaghettis al dente, mais sans beurre ni fromage, avec une petite sauce tomate. Perso, j’y ajoute toujours quelque chose (sans graisse) comme des crevettes, du jambon (surtout pas de lardons), du thon, du saumon… Moi qui suis une grosse consommatrice de fromages, pas de problème non plus : il est autorisé dans le cadre d’un repas lipido-glucidique mais bien évidemment sans pain. Mais avec une bonne salade verte, c’est excellent.
Pareil avec le foie gras, j’ai pu profité du délicieux foie gras de maman à Noël, mais là encore sans pain… Autre énOOOrme point positif de ce régime, le chocolat (à 70% de cacao minimum ) est autorisé ! Quel bonheur de pouvoir manger un ou deux carrés de temps en temps, voire souvent! Il existe même une recette de mousse au chocolat extraordinaire que même mes enfants ont adopté !
-3 kg dès le premier mois
Mais, le plus gros avantage de cette méthode, c’est qu’elle n’exclut personne du repas, mari et enfants rajoutent à leur convenance beurre ou fromage, pain ou sucre… Et, pour être vraiment au top, j’ai associé cette méthode à 3 footings hebdomadaires et des séances d’abdo régulières.
Les effets se sont font rapidement sentir ce qui est extrêmement motivant. En mangeant à ma faim, sans trop de contraintes, j’ai réussi à perdre 2,8 kg le premier mois. Sur ma lancée, j’ai perdu 1,9 kg le second mois. Après, il faut être honnête, ça devient pus dur, on perd moins et moins vite, le plus gros est fait.
-6 kg après 8 mois
Mais plus qu’un régime, cela devient une habitude alimentaire et en maintenant cette méthode, j’ai continué à perdre régulièrement : 100 g le 3e mois (!!!), 200 g le 4e, mais aujourd’hui, presque 8 mois après, j’ai perdu presque 6 kg. C’est exactement ce que je souhaitais perdre pour me sentir bien. D’ailleurs, mon poids s’est naturellement stabilisé entre 53,5 et 54,5, avec parfois quelques pointes à 54,8 kg après quelques excès.
Car oui, je m’autorise aujourd’hui quelques excès. Je repris quelques frites, le plus souvent en les associant avec des lentilles pour compenser! Loin de moi l’idée d’être toute ma vie au régime, mais hors de question de tout reprendre en quelques mois !
Il n’y a plus qu’à changer sa garde robe
Pour moi, le seul inconvénient de cette méthode, c’est qu’il faut revoir toute sa garde robe ensuite ! Pantalons, shorts, tout devient un peu grand ! Pour conclure, j’ai testé la méthode Montignac et elle me satisfait parfaitement, j’ai atteint mon objectif, je me sens mieux, je cours plus vite (!) et plus longtemps, mais surtout, et c’est bien là l’essentiel, je me sens mieux dans ma peau.
Je ne suis pas sponsorisée par Montignac et je ne fait pas l’apologie des régimes quels qu’ils soient. Je souhaitais juste partager mon expérience.
Commentaires récents