Une étude de l’ADEME vient confirmer le dynamisme de la filière éolienne en France : génératrice d’activité économique et d’emploi, elle présente de plus des bénéfices environnementaux déjà chiffrables – et qui devraient augmenter dans les années à venir. Le soutien gouvernemental est rentabilisé, reste à maintenir ce cap, et même intensifier ce développement.
Depuis 2001, une politique de soutien à la filière éolienne a été mis en place en France ; l’ADEME tire le bilan de ces 15 années dans un texte nommé Etude d’impact socio-économique – Filière Eolienne Française. Bilan, perspective et stratégie.
Une filière dynamique, générant 18 000 emplois
En 2016, la puissance électrique éolienne installée était de 11 800MW, et permettait à l’éolien de participer pour 3,9% à la production d’électricité en France. D’un point de vue économique, la filière représente 1,84 milliards d’euros d’activité, associée à 18 000 emplois à temps plein directs et indirects en France.
Le bilan environnemental est également positif : entre 2002 et 2015, l’électricité éolienne a permis d’éviter des émissions de gaz à effet de serre – 63 millions de tonnes d’émissions de CO2 et 250 000 tonnes d’émissions de SO2, NOx et particules fines.
Un gain sanitaire et environnemental qui dépasse les subventions allouées
Le gain environnemental et sanitaire est conséquent – ramené à des données monétaires, il se chiffre entre 3,1 et 8,8 milliards d’euros de gain pour la collectivité. Un chiffre à mettre en perspective avec les 3,2 milliards de soutien à l’éolien sur cette même période.
Le choix de l’éolien est donc, d’ors et déjà, rentable : une rentabilité qui ne fera que s’accroitre dans les années à venir. En la matière, si la France maintient son cap et les objectifs fixés, la filière pourrait atteindre entre 60 000 et 93 000 emplois en 2050, avec un gain environnemental et sanitaire encore démultiplié.
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