Les Sea Bubbles, ces taxis volants électriques devraient après plusieurs rebondissements pouvoir naviguer sur la Seine au printemps. L’objectif : désengorger le trafic routier au sein de la capitale.
L’offre de transport en commun s’étoffe encore à Paris, puisqu’un nouveau mode de trabsport va bientôt faire son apparition : les Sea Bubbles. Ces navettes fluviales volantes pourront se déplacer à une vitesse de 30 km/h. Anne Hidalgo, maire de Paris indiquait fin novembre 2017 qu’après avoir levé les contraintes réglementaires liées à la limitation de la vitesse sur la Seine, les premières Sea Bubbles pourront être expérimentées en 2018.
Une expérimentation aux multiples rebondissements
Le suédois Anders Bringdal, co-fondateur de SeaBubbles se félicite sur son fil Twitter de pouvoir faire naviguer ses « bulles » qui ne font ni bruit ni vagues sur la Seine. Anne Hidalgo a réussi à obtenir une autorisation permettant de réajuster la vitesse maximale de circulation sur la Seine, la passant de 12 km/h à 30 km/h. Cela était nécessaire pour l’hydroptère qui a besoin d’atteindre une vitesse minimale de 18 km/h afin de pouvoir s’élever au-dessus de l’eau.
Faute de possibilité à Paris, la start-up comptait se déployer en Suisse sur le lac Léman.
Sea Bubbles devrait mettre à disposition de Paris, et de Genève entre deux et trois navettes, un dock central permettant la recharge des bateaux, ainsi que de stations dépose-minute.
Un projet ambitieux
Sea Bubbles est née de la collaboration entre Anders Bringdal, suédois, et Alain Thébault, Français. Tous les deux marins. Alain Thébault a inventé l’Hydroptère, un voilier ayant la capacité de se soulever et de naviguer hors de l’eau. Il a notamment réussi avec son Hydroptère à dépasser le record du monde de vitesse à la voile en atteignant la barre des 50 nœuds.
En prenant appui sur ce modèle, il décide de déployer une bulle capable de naviguer sur les fleuves et rivières afin de désengorger les villes. La bulle s’élève à 50 centimètres au-dessus de l’eau.
Leurs objectifs sont ambitieux : après avoir annoncé une levée de fonds de 100 millions d’euros au printemps 2017, la start-up souhaite s’implanter dans une cinquantaine de villes d’ici 2024.
En présentant son projet lors du salon Viva Tech à Paris en juin 2017, les gérants de SeaBubbles ont séduit la maire de Paris. Grâce au rayonnement mondial de Paris, ils entendent bien se faire connaître partout au sein du globe. Et ca marche, des villes comme Amsterdam, Venise, Dubai, et Monaco lui font des appels du pied.
Les bulles pourront transporter jusqu’à 32 personnes, fonctionneront via une application comme celle que l’on peut trouver sur le marché des VTC, se positionnant ainsi comme une réelle alternative à la voiture.
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