Depuis quelques semaines, le « Jellyfishbot » parcourt les ports de Marseille, Cassis et La Ciotat. Grâce à son filet, il est capable de récolter les détritus sous-marins présents dans le port.
Vous rêvez de vous promener sur le port et de ne plus voir la moindre pollution dans l’eau, qu’elle soit due aux détritus ou aux traces d’hydrocarbures ? C’est peut-être bientôt chose faite. La start-up IADYS (Interactive autonomus dynamic systems) a réalisé un robot télécommandé nommé Jellyfishbot, capable de nettoyer depuis la surface, l’eau des ports.
Avec son filet accroché derrière lui, le « robot-méduse » aspire jusqu’à 80 litres de déchets et contient des lingettes qui permettent d’absorber les hydrocarbures produits par les moteurs des embarcations à quai.
Le modèle se veut compact (17 kilos pour 54 centimètres de haut et 70 centimètres de long) afin de pouvoir se faufiler dans les zones difficiles d’accès, comme entre les bateaux ou contre les quais. Par ailleurs, il dispose d’une autonomie de 7 à 8 heures disponible grâce à ses trois moteurs électriques. Cet aspirateur se veut plus efficace que les salabres (épuisettes) utilisées par les employés municipaux. Le robot est capable de balayer 1 000 m2 en une heure, et de se rendre dans des zones inaccessibles à pieds.
Des tests ont été effectués sur le Vieux-Port de Marseille à l’automne dernier. Le Port de Cassis l’a également expérimenté courant janvier. Ces essais qui se sont avérés concluants vont permettre une commercialisation au tarif de 8 000 euros d’ici le mois d’avril 2018.
Même si aujourd’hui le prototype est télécommandé, la start-up réfléchit à un modèle doté de lasers qui pourra détecter par lui-même les déchets à collecter. Un procédé de sophistication du produit pourrait également être envisagé afin de permettre l’ajout de capteurs capables de décompter la faune et la flore locale par exemple.
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