Les toits végétalisés font de plus en plus leur apparition dans les villes. Cette tendance, qui n’est pas nouvelle, puisqu’elle existait déjà à l’époque du néolithique, a des atouts esthétiques mais aussi écologiques.
Dans les années 70, on commence à les apercevoir en Europe du Nord, notamment en Allemagne, au Pays-Bas, en Finlande, en Suède et en Norvège. Plus rarement en Suisse, en Belgique et en France.
Outre les aspects esthétiques indéniables que ces toitures vertes constituent, certaines études prouvent les bienfaits de ces « espaces verts » sur la biodiversité et la protection de l’environnement.
Un coût de mise en place plus élevé, mais rapidement amorti
La présence de végétaux sur les toits permet le ruissellement des eaux de pluie. En période de fortes pluies, les eaux coulent rapidement le long des gouttières et favorisent l’apparition d’inondations. Les végétaux vont retenir les eaux pluviales plus longtemps et elles se déverseront plus lentement. Grâce à la rétention d’eau obtenue à la suite de ces fortes pluies, les immeubles se réchauffent moins en cas de grosses chaleurs du fait de l’évapotranspiration. En hiver, à l’inverse, ces toitures permettent de limiter la perte de chaleur.
Bien que plus chers à l’installation, elles permettent de faire des économies d’énergie et bénéficient d’une durée de vie accrue car la toiture est préservée des radiations UV ainsi que des variations extrêmes de températures. Ces phénomènes ont tendance à fragiliser les toits.
Des toits bénéfiques pour la biodiversité et la réduction de la pollution
Du fait de la présence de nombreux végétaux, ces toits constituent un refuge pour les animaux au premier rang desquels on retrouve les invertébrés et les oiseaux. De plus, les espèces végétales ont tendance à se multiplier.
Quand on ajoute à ces espaces des potagers pour y faire pousser des fruits et légumes bio, cela renforce également la préservation des espèces.
Enfin, les plantes ayant la capacité d’absorber les particules fines et certains gaz polluants, on constate une réduction de la pollution dans les zones végétalisées.
Dernier point, la mise en place de ces espaces végétalisés créée un lien social où les habitants viennent s’occuper du potager ou se relaxer. Un lien qu’il est primordial de renouer en milieu urbain.
A Paris, la municipalité souhaite couvrir 100 hectares de toitures, murs et façades d’ici 2020.
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