On peut dire sans prendre trop de risques qu’il y a peu de bonnes nouvelles à propos de l’environnement en ce moment.
Le plastique remplit les océans du monde, Donald Trump a sorti les Etats-Unis de l’Accord de Paris sur le climat, Greenpeace a montré que les impacts des marques technologiques sont terribles pour l’environnement et la Grande Barrière de Corail s’effondre sous nos yeux.

Pourtant, même s’il y a beaucoup de travail à faire, il y a de bonnes raisons d’être confiant. De nombreux États, entreprises et organisations travaillent chaque jour pour respecter les accords de Paris et minimiser les impacts du réchauffement climatique.
Voici quelques-unes des idées brillantes qui vont vous aider à rester positif au sujet de l’environnement.

Les populations d’abeilles seraient à la hausse

Nous entendons souvent que les abeilles disparaissent.
En 2006, on a constaté un premier phénomène « d’effondrement de colonies ». C’est un phénomène qui voit toutes les abeilles ouvrières quitter une ruche et ne jamais revenir. Cela laisse la reine seule avec quelques nourrices qui doivent s’occuper des larves et des abeilles immatures. Il n’y a pas de cause connue du syndrome d’effondrement des colonies, mais les maladies infectieuses, les parasites et les pesticides sont des facteurs avancés.
De 2006 à 2012, les apiculteurs ont perdu dix millions de ruches, soit près du double du taux normal. Comme les abeilles sont les pollinisateurs d’un grand nombre d’espèces végétales sur Terre, il y a eu beaucoup d’avertissements de fin de vie liés à la disparition des abeilles.

Cependant, les populations d’abeilles montrent lentement des signes de rétablissement.

Le ministère de l’Agriculture des États-Unis a publié un rapport de 2017 stipulant qu’il existait environ 2,89 millions de colonies d’abeilles en Amérique. C’est 3% de plus que l’année précédente.

Les batteries de Tesla vont rendre les énergies renouvelables plus fiables

Le problème avec les énergies renouvelables telles que l’énergie éolienne, solaire et hydroélectrique est qu’elles sont souvent peu fiables.
Une éolienne ne peut tourner que lorsqu’il y a du vent. Un panneau solaire ne peut absorber l’énergie lumineuse que lorsque le soleil brille.
Si nous pouvions stocker l’énergie générée par ces appareils, cela atténuerait certains des problèmes. Malheureusement, la faible capacité des batteries rend difficile le stockage d’énergie. Cependant, la société Tesla d’Elon Musk développe des batteries de grande capacité, qui stockent l’énergie produite à partir de sources renouvelables. Cela signifie que ces batteries fourniront de l’énergie même en cas de pluie ou bien quand le vent ne soufflera pas, par exemple. Les batteries fonctionnent déjà à Hawaï, qui s’est fixé pour objectif de n’utiliser que des énergies renouvelables d’ici 2045.

L’énergie solaire a battu tous les records en 2017

Selon les rapports de la division de l’environnement de l’ONU, 2017 a été une excellente année pour les énergies renouvelables. Cependant, l’énergie solaire tire son épingle du jeu. En 2017, à eux seuls, les projets d’énergie solaire ont reçu 160,8 milliards de dollars d’investissements. C’est 18% de plus qu’en 2016. L’énergie solaire constitue ainsi la source d’énergie la plus investie au monde en 2017. Les pays du monde entier ont installé 98GW de nouvelle capacité solaire en 2017.
Encore une fois, c’est beaucoup plus que les installations nettes de toute autre forme de production d’énergie.
De manière plus générale, les pays ont commandé un record de 157 GW de capacité pour les énergies renouvelables l’année dernière. C’est beaucoup plus élevé que la capacité nette de génération de combustible fossile de 70 GW installée en 2017.
La Chine a été le plus grand investisseur dans l’énergie solaire. Le pays a installé 53GW de capacité solaire, en investissant 86,5 milliards de dollars, soit une augmentation de 58% par rapport à 2016. En outre, 2017 a été la huitième année consécutive où les investissements mondiaux dans les énergies renouvelables ont dépassé les 200 milliards de dollars.
En fait, depuis 2004, le monde a investi 2,9 billions de dollars dans les sources d’énergie verte.

De nombreuses espèces menacées ont été retirées de la liste rouge de l’UICN

La preuve que les efforts de l’humanité ne sont pas toujours vains. Plusieurs espèces notables ne figurent plus sur les listes « En danger critique d’extinction » et « En danger » de l’Union internationale pour la conservation de la nature.

Parmi les espèces déclassées on retrouve : Les pandas géants, qui ont été rétrogradés de « En danger » à « Vulnérable », les léopards des neiges ont été rétrogradés de « en danger » à « vulnérable », le lynx ibérique a été rétrogradé de « en danger critique d’extinction » à « en voie de disparition ».

Toutefois, un total de 29 887 espèces subsistent sur la liste des espèces « disparues », « disparues de la vie sauvage », « en danger critique d’extinction », « en danger », « vulnérables » ou « quasi menacées ». Il est également utile de rappeler que ce ne sont que les espèces qui sont étudiées. La probabilité est que des dizaines d’autres disparaissent sans même que nous le remarquions.