La Fashion Revolution Week a eu lieu du 23 au 29 avril et a vu plus de 130 pays mobilisés derrière la cause pour sensibiliser les consommateurs sur l’industrie du textile.

 Des actions ont eu lieu un peu partout sur le globe, et le #WhoMadeMyClothes est devenu le symbole de la lutte contre la fast-fashion. A Paris, une créatrice a trouvé une alternative en alliant mode-éthique et passion du vintage à travers des collections toutes plus colorées les unes que les autres.

La marque Les Récupérables a fêté sa troisième année et sa troisième collection en avril 2018. Cette marque fait de l’upcycling, une technique qui réemploie les textiles à partir de chutes de matières et de tissus d’ameublement tels que des rideaux ou des nappes. Comparativement au recyclage, l’upcycling permet d’avoir un impact carbone nettement plus bas.

C’est après son séjour effectué au Brésil dans le cadre de ses études qu’Anaïs Dautais Warmel, fondatrice des Récupérables a compris la nécessité de donner une seconde vie aux choses. Dans ce pays où « on récupère tout pour en faire autre chose ».

La jeune entreprise située à Montreuil, en région parisienne imagine ses propres patrons à partir des tissus récupérés. Anaïs Dautais Warmel insiste sur la nécessité de trouver « le bon tissu » auprès des friperies de son réseau. Anaïs est créatrice et va adapter les modèles aux tissus qu’elle aura récolté. Elle travaille en partenariat avec une modéliste pour élaborer les patrons et un atelier de confection situé à Calais, se chargera de transformer les textiles en vêtements. Cet atelier a la particularité de n’employer que des personnes en insertion afin de garantir une chaine de valeur aussi responsable que possible.

Début avril dernier, les Récupérables a effectué une vente privée dans un bar du 11^èmearrondissement parisien. Outre ce canal, la majeure partie de son activité se fait via Internet grâce à une communauté sensibilisée à la cause. L’entreprise espère bientôt pouvoir étendre son réseau de distribution grâce à la vente en magasins.

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