Moins connue que la pollution de l’air, la pollution lumineuse a des effets dévastateurs sur la biodiversité, le climat et la santé. Depuis le 2 juillet, les enseignes doivent éteindre panneaux publicitaires et éclairages commerciaux la nuit entre 1h00 et 6h00.
Depuis le 1er juillet, il ne vous est en principe plus possible d’entrevoir des boutiques éclairées entre 1h00 et 5h00. Suite à un décret passé en 2012, l’obligation n’est entrée en vigueur qu’il n’y a quelques jours.
Ce sont près de 3,5 millions d’enseignes qui sont concernées. Sont exclus les panneaux d’affichage lumineux publics, ainsi que ceux ayant trait à la santé, à l’image des pharmacies.
Une décision qu’il faudra contrôler
En 2013, les bureaux se sont vus attribuer la même « punition ». Les lumières doivent être éteintes à partir d’1h00 du matin. Or, dans les faits, cette mesure est très peu respectée. Les associations se mobilisent pour demander au gouvernement d’opérer un véritable suivi afin que les enseignes jouent le jeu.
Outre l ‘aspect économique, qui selon le Ministère de la Transition énergétique peut faire économiser l’équivalent de la consommation de 370 000 ménages (hors chauffage et eau chaude) par an, la pollution lumineuse s’avère néfaste pour la santé, la biodiversité et le climat.
Dans le cadre du Plan Biodiversité présenté début juillet par le gouvernement, l’Etat prévoit la mise en place d’un indicateur de suivi de la pollution lumineuse. Cette dernière a augmenté de 89% en 20 ans et continue de progresser de 2% par an depuis 2012, 80% de la population mondiale vivant alors sous un ciel inondé de lumière artificielle.
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