De petits insectes tels que des petites guêpes et des punaises de moins d’un millimètre de long constituent une alternative efficace aux pesticides chimiques largement utilisés par les agriculteurs.
Propagés directement dans les champs, les diffuseurs contenant chacun environ 10 000 insectes mangent les ravageurs et permettent de se passer des pesticides. Cette méthode s’avère pourtant plus efficace tout en étant pas plus coûteuse.
Dans les faits, pour protéger un hectare, il convient de poser une trentaine de diffuseurs, pour un montant de 35 euros au total.
Aujourd’hui en France, une culture de maïs sur dix est protégée par ce système.
Le biocontrôle (lutte biologique grâce à des insectes), ne représente que 5% de l’agriculture française totale.
Les agriculteurs se fournissent auprès d’une entreprise située dans la Drôme et qui produit des petits insectes en quantité industrielle. Cette dernière garde ses procédures d’élevage secrètes.
A l’heure actuelle, les micro-guêpes n’ont été déployés que sur des petites et moyennes exploitations agricoles.
Reste un frein, même si ce dispositif s’avère être naturel, il s’accommode difficilement avec l’agriculture biologique. En effet, cette dernière utilisant du souffre pour ses cultures, les insectes sont repoussés par ce composant.
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