Les déchets plastiques sont devenus un problème si préoccupant pour la planète qu’Anna Du, une élève en classe de sixième dans un collège du Massachusetts (États-Unis), travaille sur les premières étapes d’un robot qui peut aider à nettoyer le plastique des océans.

Ce robot s’inspire de certaines des autres initiatives entrepreneuriales lancer ces dernières années, à l’image du projet « Ocean Cleanup » de Boyan Slat.

L’idée de créer sa propre solution de nettoyage est venue à Anna le jour où elle s’est rendue sur le port de Boston pour une opération de nettoyage et qu’elle n’a pas été capable d’en venir à bout. Elle a alors imaginé un processus de récupération des déchets plus facile : un robot qui utilise la lumière infrarouge sous-marine pour traquer les microplastiques. Alors que le développement du robot est toujours en cours, elle espère que la machine aura la capacité de ramasser tous ces déchets.

Bien que des projets collaboratifs à l’image de Litterati aident à recueillir tout type de pollution présente dans notre environnement tout en fournissant des données uniques telles que la quantité de déchets pouvant être trouvés dans une zone ou encore les entreprises responsables, le projet de Anna Du, au moins dans les premières étapes, cherche à nous donner plus de détails sur la situation alarmante de la pollution de nos océans.

Le projet a été sélectionné pour participer au challenge du « laboratoire des jeunes scientifiques », créé par Discovery Education et 3M. Anna figure parmi les 10 finalistes et est parrainé par l’une des scientifiques 3M, le Dr Ann Fornof. Cette dernière est une spécialiste en recherche avancée disposant d’ un doctorat en science macromoléculaire.

Anna espère créer un système de nettoyage avec un impact similaire au projet Ocean Cleanup de Boyan Slat. Au cours des cinq prochaines années, sa machine devrait nettoyer la moitié du continent plastique qu’est l’océan Pacifique. Cet été, Boyan Slat prévoit lancer sa première machine de nettoyage et, plus récemment, a mené avec succès des tests de remorquage.

« [Dans 15 ans, j’espère être un ingénieur] parce que j’aime l’océan et les animaux marins, et je veux faire quelque chose pour aider », a déclaré Anna Du au Laboratoire des jeunes scientifiques. « À l’avenir, avec mon ingénierie, j’espère être capable de sauver les gens grâce à mes inventions. »

Parmi les autres projets sélectionnés dans le cadre de ce challenge figure celui de Leo Wylonis qui travaille à limiter les émissions de carbone des avions grâce à l’utilisation de muscles artificiels pneumatiques. De son côté, Theodore Jiang, est en train de créer un nouveau boîtier de smartphone capable de générer de l’électricité à partir de l’effleurement des doigts sur l’écran, en chargeant essentiellement pendant que vous textez, ou comme il l’appelle, « textricity ».