La course est en cours pour construire des avions commerciaux hybrides ou électriques capables de voler 1 500 kilomètres et pouvant desservir les aéroports régionaux.
Cet été, certaines des températures les plus chaudes ont été enregistrées, ce qui a réveillé une grande partie de la population mondiale. Nous ne débattons plus pour savoir si le changement climatique se produit, mais plutôt comment y faire face. Lors du Sommet mondial sur l’action pour le climat qui se tiendra cette semaine à San Francisco, les dirigeants du gouvernement, des entreprises et de la société civile se réuniront pour trouver les solutions les plus viables pour faire face à l’évolution rapide de l’environnement.
En prévision du sommet, le défi des véhicules à émission zéro a été lancé, et verra les États, les régions, les villes et les entreprises internationales utiliser leur influence en matière d’achats et de politiques pour accélérer l’adoption de véhicules électriques dans le monde. La conversion massive en cours vers les véhicules électriques en est encore à ses débuts, mais une réelle occasion de réduire les émissions dues au transport pourrait venir du ciel.
Les émissions provenant des avions ont augmenté en moyenne de 4,3% par an depuis 1999 et devraient absorber près de 25% des émissions mondiales de carbone d’ici 2050.
Que pourrait éventuellement changer ce scénario ? L’électrification.
L’aviation est sur le point de réaliser le potentiel qui se cache derrière les avions à propulsion électrique, qu’il s’agisse de taxis aériens, de véhicules de décollage ou d’atterrissage verticaux ou d’avions régionaux pouvant réaliser des trajets de 1 500 kilomètres.
En supprimant les trajets de moins de 1 500 kilomètres réalisés avec des combustibles fossiles, nous pourrions éliminer toutes les émissions sur ces plages d’ici à 2040. Les effets des avions électriques seraient ainsi considérables. Bien que les vols ne représentent plus qu’une infime partie de nos déplacements régionaux, ils représentent 40% de toutes les émissions de l’aviation. En outre, des études ont montré que le remplacement des longs trajets routiers par des avions électriques réduirait les émissions globales de transport de 4 à 8% supplémentaires.
Cependant, pour avoir un impact maximal, les pays ont besoin d’un programme national définissant la voie à suivre. En Norvège, le pays s’est engagé à transférer tous les vols court-courriers vers des avions entièrement électriques d’ici 2040.
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