Les représentants de la minuscule île de Tikopia dont est issue ce peuple du Pacifique sont actuellement reçus en Bretagne pour promouvoir le film « Nous Tikopia ».
C’est à travers la promotion du film « Nous Tikopia » réalisé par le breton Corto Fajal, que Ti Namo, le roi de l’île de Tikopia souhaite alerter sur le destin tragique attendu sur son territoire.
Lui et sa délégation n’avaient jamais quitté leur île, mais il leur semblait nécessaire de le faire pour assurer la promotion du documentaire et parler du danger qui guettait ses terres.
Le 31 octobre, Corto Fajal a naturellement accueilli chez lui le roi après que celui-ci l’ait reçu de nombreuses fois sur son île pour les besoins du film.
L’île de Tikopia est aux antipodes de notre monde. Privée d’internet et perdue au milieu de l’océan Pacifique, à des milliers de kilomètres de l’Australie, ses habitants sentent la menace se diriger vers eux. Le territoire a été lourdement touché par le cyclone Zoé qui a frappé l’île en 2002. Cette catastrophe qui a été reconnue la plus importante jamais enregistrée dans le Pacifique.
L’unique lac d’eau douce de l’île a été submergé par la mer lors du cyclone, rendant la seule source d’eau potable du pays imbuvable.
Autre fait notoire, la montée des eaux qui s’est élevée à plus de deux mètres autour de l’île. Ti Namo déplore l’inaction du monde occidental. Sur l’île de Tikopa, les habitants vivent les conséquences du réchauffement climatique au quotidien.
Le roi espère que grâce à ce documentaire, les consciences s’éveilleront et que l’on pourra apprendre les uns des autres, « nos enjeux étant liés » précise Ti Namo.
Le film bénéficiera d’une sortie nationale le 7 novembre.
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