En mai 2018, la toute jeune entreprise Circouleur a reçu le Trophée de l’économie circulaire 2018 pour ses pots de peinture acrylique fabriqués à partir de reste de pots entamés.
En 2015, Maïlys Grau, entrepreneuse de 34 ans et fondatrice de Circouleur ne sait pas que faire de ses pots de peinture entamés suite à la rénovation de son logement. Cette ingénieur chimiste regrette de devoir les jeter faute de solution de recyclage existante en France.
C’est après quelques recherches effectuées sur Internet qu’elle découvre qu’une filière de recyclage de pots existait au Québec.
Elle décide alors de se lancer dans des études de faisabilité, puis créé en janvier 2017 Circouleur avec son associée Marianne Rittaud. Cette dernière a complété le travail de Maïlys par une expertise en marketing et commercialisation. Elles seront rejointes par un dernier associé, Patrick Heinry, qui prendra en charge les aspects administratifs et financiers.
Concrètement, Circouleur récupère les pots de peinture entamés au sein de divers centres de regroupement de déchets. Les peintures sont ensuite assemblées et un ajout d’additifs permet d’obtenir des peintures dont le niveau de qualité égale celui des peintures professionnelles non recyclées.
La palette de produits est composée de 14 couleurs en plus du blanc.
En plus d’avoir un bilan carbone réduit, les peintures garantissent une meilleure qualité de l’air intérieur grâce à des émissions de COV inférieures à 0,030 mg/m3.
Les peintures sont vendues à un prix inférieur à celui des peintures neuves.
En plus de la dimension environnementale, le projet Circouleur a décidé d’aller plus loin en embauchant des personnes en réinsertion professionnelle.
La formation est assurée en interne et permet à des personnes éloignées du milieu de l’emploi de s’insérer dans un domaine nouveau.
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