Grâce aux mesures prises dans le cadre du protocole de Montréal en 1987, la couche d’ozone irait mieux.
Selon une évaluation scientifique publiée le 5 novembre issue de travaux d’experts mondiaux en sciences de l’atmosphère, en coordination avec l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’environnement, les mesures prises en 1987 au moment du Protocole de Montréal se sont avérées bénéfiques pour la couche d’ozone.
Les résultats montrent que la couche d’ozone s’est rétablie à un rythme de 1 à 3 % par décennie depuis 2000. A ce rythme, l’hémisphère nord et les latitudes moyennes devraient recouvrer la totalité de l’ozone d’ici l’horizon 2030. Dans l’hémisphère sud, cela sera le cas en 2050, tandis que pour les zones polaires, il faudra attendre 2060.
L’ozone protège la terre des effets nocifs des rayons ultraviolets du soleil.
Le Protocole de Montréal, signé en 1987 a connu plusieurs amendements. En 2015, 197 pays l’avaient ratifiée qui en a fait le premier protocole environnemental universel. Cela explique en partie la réussite de ces accords.
Pour Erik Solheim, Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement, cette réussite explique la raison pour laquelle « l’amendement de Kigali est si prometteur pour l’action climatique à l’avenir ».
Cet amendement, qui doit rentrer en 1erjanvier 2019 en rigueur implique la réduction considérable des hydrofluorocarbures (HFC) dans les réfrigérateurs, climatiseurs et produits connexes. Ces puissants gaz à effet de serre devront être réduits de 80 M au niveau de la production et de la consommation.
Cet amendement pourrait permettre d’éviter l’augmentation de 0,4 degré Celcisus de réchauffement planétaire au cours du 21èmesiècle.
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