Une entreprise suisse affirme avoir mis au point un aliment réduisant les émissions de méthane provenant du bétail, contribuant ainsi à lutter contre le réchauffement climatique.

L’industrie bovine est l’un des principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre du fait du gaz rejeté par les vaches elles-mêmes.

Une seule vache peut produire l’équivalent de 3 tonnes de gaz à effet de serre chaque année. Les recherches des Nations Unies ont quantifié l’effet réel des flatulences des vaches, révélant que les pets de bovins produisent 4% de tous les gaz à effet de serre. La vache libère des gaz à effet de serre sous forme de méthane, qui a un potentiel de réchauffement considérablement plus longs que le dioxyde de carbone.

La firme suisse Agolin avait relevé le défi de s’attaquer à ce problème. Les recherches de la société suisse implantée à Biere, en Suisse, ont abouti à la production d’aliments spécialisés pour le bétail qui, selon eux, peuvent réduire la production de méthane d’une vache jusqu’à 10%.

« Nous vendons notre mélange à environ 1 million de vaches par an … Il y a 25 à 28 millions de vaches dans l’Union européenne, donc c’est un pourcentage important », a déclaré le cofondateur d’Agolin, Kurt Schaller. Selon lui, les produits de sa société empêchent l’émission d’environ 300 000 tonnes de CO2.

Le site Web d’Agolin affirme que leurs produits sont tous « efficaces, faciles à utiliser et sûrs », ainsi que tous conçus pour être conformes à la réglementation de l’Union européenne en matière d’alimentation animale. Leur formulation est composée d’herbes, d’épices et de divers composés botaniques sélectionnés pour leur capacité à réduire les flatulences chez les bovins. L’alimentation améliore également la production de lait et la santé intestinale du bétail.

L’alimentation spécialisée a été mise au point pour aider l’industrie bovine à se conformer à la réglementation internationale de plus en plus stricte de la production de méthane du secteur agricole. Agolin espère qu’un plus grand nombre d’agriculteurs adopteront leur système d’alimentation.