La chaleur perdue sur la Northern Line du métro de Londres sera récupérée et exploitée pour fournir du chauffage et de l’eau chaude à environ 1 000 foyers à Islington dans le nord de la capitale britannique.
Le réseau de chaleur fournit déjà du chauffage à plus de 800 maisons, ainsi qu’à un centre de loisirs, aux bains publics et aux bureaux situés sur Old Street.
La deuxième phase du projet consiste à construire un nouveau centre énergétique en haut de la Central street, reliant le domaine de King’s Square au réseau et à accroître la capacité d’approvisionnement de 1 000 logements supplémentaires.
Il comprendra une pompe à chaleur de 1 Mégawatt qui permettra de recycler la chaleur perdue d’un puits de ventilation sur la Northern Line et de transférer cette chaleur dans le réseau d’eau chaude.
Pendant les mois d’été, le système sera inversé pour injecter de l’air froid dans les tunnels tubulaires.
Ce projet est un projet commun du conseil d’Islington, de TfL et de la société d’ingénierie Ramboll.
La chaleur du métro permettrait de chauffer 38 % des ménages de la ville
Selon Tfl, la chaleur du métro de Londres constitue « une source d’énergie significative à faible émission de carbone ».
Ce projet est le premier du genre en Europe. Des recherches supplémentaires sont effectuées pour identifier les opportunités de projets similaires à travers le réseau.
Selon la Greater London Authority, la massification de ce projet à Londres pourrait permettre de répondre à environ 38% des besoins en chauffage de la ville.
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