Le rédacteur scientifique, écrivain et naturaliste britannique, David Attenborough a relié le 30 septembre un appel lancé par des groupes de conservation pour que le monde investisse 500 milliards de dollars par an pour mettre fin à la destruction de la nature, avertissant que l’avenir de la planète était en « grave péril ».
David Attenborough, dont le nouveau film « Une vie sur notre planète » documente les dangers posés par le changement climatique et l’extinction des espèces, a lancé l’appel à quelques heures du sommet des Nations Unies visant à galvaniser l’action pour protéger la faune.
« Notre monde naturel est soumis à une pression plus forte maintenant qu’à tout autre moment de l’histoire de l’humanité, et l’avenir de la planète entière – dont chacun d’entre nous dépend – est gravement menacé », a déclaré Davis Attenborough, 94 ans, dans son communiqué.
« Nous avons encore la possibilité d’inverser la perte catastrophique de la biodiversité, mais le temps presse. »
L’appel à réorienter le financement des combustibles fossiles et d’autres industries polluantes vers la conservation locale a été lancé par le groupe environnemental Flora & Fauna International et a été soutenu par plus de 130 organisations.
Le monde dépense environ 80 à 90 milliards de dollars chaque année pour la conservation, mais des études montrent que plusieurs centaines de milliards de dollars pourraient être nécessaires pour sauver les écosystèmes de l’effondrement.
Un appel mondial à la mobilisation
Dans un message préenregistré, le Premier ministre britannique Boris Johnson a déclaré qu’il y avait de plus en plus de preuves d’un désir d’éviter un « désastre imminent ».
« Qu’aujourd’hui soit le jour où l’action commence. Et laissons à la prochaine génération un monde tout aussi diversifié et merveilleux que celui dont nous avons hérité », a déclaré Boris Johnson.
La Grande-Bretagne et le Canada entre autres ont rejoint l’Union européenne pour s’engager à protéger 30% de leurs terres et mers d’ici 2030. Les responsables de l’ONU espèrent obtenir un accord mondial sur cet objectif lors d’un important cycle de négociations sur la biodiversité qui doit avoir lieu en Chine en 2021.
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