La jeune activiste Greta Thunberg a manifesté le 10 octobre son soutien au candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine, Joe Biden, exhortant les électeurs préoccupés par l’environnement à faire entendre leur voix lors de l’élection à venir.

La Suédoise de 17 ans a déclaré dans un tweet qu’elle ne s’engageait jamais dans la politique ni en faveur des partis, mais que « les prochaines élections américaines sont au-delà de tout cela ».

« Du point de vue du climat, c’est très loin d’être suffisant et beaucoup d’entre vous ont bien sûr soutenu d’autres candidats. Mais, je veux dire… vous savez… merde ! Organisez-vous et demandez à tout le monde de voter #Biden », a-t-elle écrit.

Un appel à destination de la jeunesse américaine

Greta Thunberg, qui a déclenché un mouvement mondial de protestation en faveur du climat après avoir fait grève devant le parlement suédois en 2018, pourrait encourager la participation des jeunes électeurs qui sont généralement moins susceptibles de voter que les Américains plus âgés.

Après que la jeune femme ait été nommée personne de l’année par le Time Magazine en 2019, le président américain Donald Trump s’est moqué d’elle, tweetant qu’elle devait « travailler sur son problème de gestion de la colère, puis aller voir un bon vieux film avec un ami ».

Greta Thunberg nominée pour le prix Nobel de la paix

Donald Trump a également commenté sarcastiquement le discours de Greta Thunberg lors du sommet des Nations Unies sur le climat l’année dernière, dans lequel elle a dénoncé avec colère les dirigeants mondiaux pour ne pas avoir réussi à lutter contre le changement climatique en scandant son désormais célèbre : « Comment osez-vous ? ».

Greta Thunberg et le mouvement Fridays for Future ont été nominés pour le prix Nobel de la paix de cette année, qui a été décerné vendredi au Programme alimentaire mondial des Nations Unies.

Donald Trump, le président républicain, s’est concentré sur le démantèlement du programme climatique de l’ancien président Barack Obama et qui visait à libérer les industries des secteurs l’énergie et de l’automobile, des coûts des réglementations destinées à protéger la santé et l’environnement. De son côté, Joe Biden se concentre sur une nouvelle infrastructure verte massive.