La banque de France a annoncé lundi qu’elle se retirerait du charbon et limiterait l’exposition au gaz et au pétrole dans son portefeuille d’investissement d’ici 2024 dans le cadre d’une transition vers des actifs plus respectueux de l’environnement.

De nombreuses banques centrales se sont engagées à verdir leurs portefeuilles d’investissement dans le cadre d’un effort visant à encourager le système financier à soutenir une économie moins dommageable pour l’environnement.

La Banque de France gère 22 milliards d’euros de ses propres investissements de portefeuille séparément des achats d’actifs liés à ses opérations de politique monétaire.

elle a déclaré dans un communiqué qu’à la fin de l’année, elle n’investirait plus dans des entreprises qui génèrent plus de 2% de leurs revenus à partir du charbon et réduirait le seuil à zéro d’ici la fin de 2024. Actuellement, le seuil est de 10%.

Elle a déclaré qu’elle exclurait également d’ici 2024 les entreprises dont plus de 10% des revenus proviennent du pétrole ou 50% du gaz, ce qui pourrait potentiellement signifier que la banque de France devrait éviter les grands groupes énergétiques tels que Total.

Déjà à partir de cette année, elle a indiqué vouloir tourner le dos aux entreprises qui tirent 10% de leurs revenus du pétrole ou du gaz de schiste, des sables bitumineux ou de l’exploration dans l’Arctique ou en eau profonde.

En tant qu’actionnaire, elle voterait également dès cette année contre les nouveaux projets de combustibles fossiles des entreprises dans lesquelles elle investit.