L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) a publié le 20 avril sa « Liste verte des aires protégées et conservées », qui compte un total de 59 sites dans le monde, dont un tiers en France.
La liste comprend désormais sept nouveaux sites en France, deux en Italie et pour la première fois, un site en Suisse.
Les sites sont basés sur 17 critères dans quatre domaines : bonne gouvernance, conception et planification robustes, gestion efficace et résultats de conservation efficaces.
« Des zones protégées et conservées efficaces sont essentielles si nous voulons mettre un terme à la perte dramatique de vies humaines sur Terre à laquelle nous assistons », a déclaré le Directeur général de l’UICN, le Dr Bruno Oberle.
« Alors que l’UICN et la communauté mondiale appellent à la protection de 30% de la surface de notre planète d’ici à 2030, les sites de la Liste verte de l’UICN fournissent les meilleurs exemples d’efficacité et d’inclusion, qui sont essentielles pour que nos efforts réussissent. »
L’UICN, avec une coalition d’États dirigée par la France et le Costa Rica, appelle à ce que 30% de la planète soit protégée d’ici 2030, dans le cadre des négociations sur la protection de la biodiversité avant la COP15 en Chine cet automne.
22 sites français
Les nouveaux sites labellisés en France sont la réserve de la Coloraie du Volcan à la Réunion, la réserve naturelle nationale des Contamines-Montjoie (Haute-Savoie), les marais des basses vallées de l’Essonne et de la Juine (Ile-de-France), le Domaine de la Tour du Valat (Bouches-du-Rhône), la réserve naturelle nationale de la Sainte-Victoire (Bouches-du-Rhône), les réserves naturelles nationales du Haut-Giffre et des Aiguilles Rouges (Savoie) et le site classé Natura 2000 du Bassin du Drugeon (Jura) ).
La France compte désormais 22 sites sur la liste, soit un tiers des sites classés dans le monde.
Les deux zones italiennes protégées qui se joignent à la liste sont le parc national de l’Arcipelago Toscano et le parc national Foreste Casentinesi, Monte Falterona et Campigna.
Le Parc national suisse est également devenu le premier site de la Liste verte de Suisse. Il s’agit d’une réserve naturelle au sens stricte, où l’activité humaine est pratiquement interdite, avec 170 kilomètres carrés de forêts, de prairies subalpines et alpines, ainsi que des rochers et des éboulis.
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