Le gouvernement allemand a présenté le 30 avril des plans de contrats pour la différence (CfD), des instruments qui aident les entreprises des industries de l’acier, du ciment, de la chaux et de l’ammoniac à financer la transition vers des technologies à faible émission de carbone.

Le projet du ministère de l’Environnement indique que les entreprises qui s’engagent à réduire de plus de moitié les émissions de dioxyde de carbone en utilisant des technologies innovantes pourraient avoir le feu vert pour opérer sur la base de CfD sur 10 ans.

Par le biais des CfD, l’État réduit ou finance partiellement des coûts de fonctionnement plus élevés que ceux des processus existants, diminuant l’incertitude autour de l’évolution des prix des permis d’émission et facilitant ainsi la planification et l’accès au financement.

Le projet fait référence à l’hydrogène vert dérivé des énergies renouvelables éoliennes et solaires, que l’Allemagne espère développer pour produire du carburant synthétique pour les secteurs de l’industrie, de l’énergie et des transports.

« Le plan comprend des technologies de pont telles que l’utilisation partielle du gaz naturel (fossile) et de l’hydrogène vert (provenant d’énergies renouvelables) dans les usines de réduction directe (sidérurgie) ou d’ammoniac dans lesquelles la part d’hydrogène vert doit augmenter de manière significative pendant la durée de fonctionnement du CfD. », dit le projet.

Le projet de plan du ministère est soumis à un examen minutieux des aides d’État par l’UE, mais devrait être aidé par le fait que les CfD sont un outil éprouvé pour stimuler les énergies renouvelables, ce qui a été déjà vu en Grande-Bretagne.