La Chine vise à réutiliser 60% de ses déchets ménagers urbains d’ici 2025, contre 50% l’année dernière, alors qu’elle tente d’améliorer sa capacité de traitement des déchets après avoir échoué à atteindre certains de ses objectifs 2016-2020, a déclaré le 13 mai sa principale commission de planification.
Faire face aux volumes croissants de déchets est devenu l’un des plus grands défis auxquels sont confrontés les régulateurs chinois, avec une population urbaine croissante consommant des quantités toujours plus importantes de biens de consommation et la plupart des grandes villes entourées de décharges.
La Commission nationale de développement et de réforme (CNDR) a déclaré que la capacité de traitement des déchets urbains avait atteint 1,27 million de tonnes par jour l’année dernière, en hausse de 63% par rapport à 2015, mais que certains endroits avaient encore du mal à faire face aux volumes croissants de déchets.
La moitié des villes chinoises n’avaient pas construit d’usines d’incinération de déchets, et de nombreuses villes des régions du centre et de l’ouest n’ont pas non plus atteint leurs objectifs de traitement des déchets dangereux, a indiqué la CNDR.
En plus de porter le taux de réutilisation des déchets urbains à 60%, la Chine augmentera également les niveaux d’incinération à environ 65%, contre 45% l’année dernière.
La Chine est en train de mettre en place des réglementations obligeant les gens à trier leurs déchets et restreint également régulièrement les plastiques à usage unique et les déchets d’emballages non recyclables. Le pays a également interdit les importations de déchets étrangers.
La Chine a également lancé divers programmes de recyclage ainsi qu’un programme de « ville sans déchets » visant à lutter contre un arriéré de traitement des déchets solides estimé à 70 milliards de tonnes en 2019.
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