Nouvelle dérive écologique. Le Qatar a noué divers partenariats avec ses pays voisins dans le cadre de l’organisation de la Coupe du monde (20 novembre – 18 décembre), notamment pour des navettes aériennes quotidiennes.
L’hôte de la compétition n’accueillera pas tous les supporters, l’offre d’hébergement étant insuffisante pour les 1,2 million de personnes attendues. Les États voisins du Qatar accueilleront certains des supporters tout au long de la Coupe du monde. Plus de 160 vols par jour, soit plus d’un avion toutes les 10 minutes, devraient leur permettre d’effectuer des allers-retours dans la journée pour assister aux matchs.
« La neutralité carbone mise en avant par les organisateurs n’est pas une réponse à l’urgence climatique et doit être considérée comme du greenwashing » estime pour L’Obs Jean-François Julliard, le directeur général de l’association Greenpeace France. Émissions de dioxyde de carbone lors de la Coupe du monde 2022 sont estimés à 3,6 millions de tonnes de CO2, chiffre qui pourrait s’envoler avec les aller-retours aériens.
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