Toyota a annoncé fin 2021 son intention de s’associer à quatre autres constructeurs automobiles japonais pour explorer la viabilité de carburants verts alternatifs pour les voitures à moteur à combustion interne, notamment l’hydrogène et les carburants synthétiques dérivés de la biomasse.
Les sociétés Toyota, Subaru, Yamaha et Kawasaki, ont fait l’annonce sur une piste de course à Okayama, dans l’ouest du Japon, où Toyota pilote une voiture à hydrogène.
La voiture de course à hydrogène est conduite par le directeur général de Toyota, Akio Toyoda, ainsi que par d’autres pilotes Toyota.
La conversion des moteurs à combustion interne en carburants verts tels que l’hydrogène est technologiquement difficile, mais cela permettrait aux entreprises de soutenir des chaînes d’approvisionnement existantes vieilles de plusieurs décennies employant des centaines de milliers de travailleurs qu’elles pourraient autrement devoir abandonner lorsqu’elles passent à la construction de véhicules électriques.
Alors que les pays resserrent les réglementations environnementales pour réduire les émissions de carbone, les constructeurs automobiles, dont Toyota, augmentent la production de véhicules électriques. Le Japon a déclaré qu’il visait à être neutre en carbone d’ici 2050 et encourageait l’utilisation de l’hydrogène comme carburant.
Toyota prévoit 15 modèles de véhicules électriques d’ici 2025 et investit 13,5 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie pour augmenter la capacité de production de batteries. Mais en parallèle, elle continue de développer des véhicules propulsés à l’hydrogène.
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