L’ONU a adopté le premier traité au monde visant à protéger la haute mer et à préserver la biodiversité marine dans les eaux internationales, marquant ainsi une étape importante après près de 20 ans d’efforts, a annoncé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
L’adoption fait suite à un accord conclu en mars par plus de 100 pays sur le texte du Traité sur la haute mer, également connu sous le nom de Traité sur la biodiversité au-delà des juridictions nationales, après plus de 15 ans de discussions et cinq cycles de négociations menés par l’ONU.
En approuvant le texte, les États membres ont « redonné vie et espoir aux océans », a déclaré António Guterres dans un communiqué.
L’accord d’une durée initiale de deux ans sera définitivement signé à compter du 20 septembre, au lendemain d’un sommet sur les objectifs de développement durable des Nations unies. Il entrera en vigueur lorsque 60 pays l’auront ratifié, selon les Nations unies.
Le pacte est un élément clé des efforts visant à placer 30 % des terres et des mers du globe sous protection environnementale d’ici à 2030, un objectif fixé en décembre.
Entre autres dispositions, l’accord juridiquement contraignant régirait le partage des avantages tirés des ressources génétiques marines au-delà des juridictions nationales, la création de zones protégées en haute mer et l’établissement d’un cadre pour l’évaluation des dommages causés à l’environnement.
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