Un jeune designer industriel cherche à commercialiser sa machine à laver qui évolue avec le temps et qui doit durer 50 ans.

« L’Increvable » va-t-elle tenir ses promesses ? En tout cas c’est ce qu’espère son inventeur, Julien Phedyaeff s’il parvient à la commercialiser.
Cette machine à laver nouvelle génération a été imaginée après que son inventeur parte du constat que les appareils actuels ne peuvent pas être réparés une fois qu’ils sont en panne. Et si cela s’avère possible, cela reste très compliqué.

Imaginer une machine réparable facilement

Pis encore, les performances des machines à laver ont tendance à diminuer au fur et à mesure des années, et au nom de l’écologie on « invite » les consommateurs à renouveler leurs appareils pour des produits plus performants.
Cependant, même si à l’usage cela est sûrement vrai, la production quant à elle s’avère être une véritable catastrophe écologique.

C’est sur cette base là que Julien Pheydyaff a conçu le prototype de sa machine à laver. Créer une machine où le consommateur lambda a la capacité de réparer son lave linge et d’en changer les pièces. Grâce à une façade repositionnable voire interchangeable au fil des années, il sera aisé d’accéder au ventre de l’appareil. Les pièces à changer seront facilement accessibles et l’installation didactique. Pour cela, le désigner s’est inspiré de ce qui est fait au niveau du Fairphone (ce téléphone portable équitable et entièrement réparable.
Afin que la machine évolue dans le temps, le bandeau des programmes sera modulable et évolutif au fil des années.
Enfin, un système de dosage de lessive est prévu afin de limiter l’utilisation trop importante de détergents.

Même si l’appareil est « sponsorisé » par Dassault, il cherche encore un partenaire financier qui lui permettra de lancer sa production.