L’Union européenne est parvenue à un accord provisoire sur une nouvelle loi visant à réduire les déchets d’emballage et à interdire les plastiques à usage unique, tels que les sacs de supermarché pour les fruits et les bouteilles de shampoing des hôtels, tout en prévoyant des dérogations pour certains secteurs.

La Commission européenne a proposé en 2022 une révision des règles régissant les déchets d’emballage, qui ont augmenté de plus de 20 % dans l’Union européenne au cours des dix dernières années, en raison des achats en ligne et des habitudes de consommation consuméristes.

Chaque Européen produit près de 190 kg de déchets d’emballage par an.

Les négociateurs du Parlement européen se sont mis d’accord récemment sur des objectifs de réduction des emballages de 5 % d’ici à 2030 et de 15 % d’ici à 2040, et sur le fait que tous les emballages devraient être recyclables d’ici à 2030.

D’ici là, une interdiction s’appliquera aux articles en plastique à usage unique tels que les assiettes, les gobelets et les boîtes jetables utilisés dans la restauration rapide, le film rétractable pour les valises dans les aéroports et les sacs légers, tels que ceux proposés dans les marchés pour les produits d’épicerie.

Les « produits chimiques à vie » seront également interdits dans les emballages entrant en contact avec les denrées alimentaires.

L’Union européenne fixera également des objectifs de réutilisation, tels que 10 % pour les emballages des plats à emporter et pour les contenants de boissons, à l’exception de ceux destinés au vin ou au lait. Le carton sera également exempté, comme le souhaitaient des pays tels que la Finlande.

Les négociateurs ont décidé que l’espace vide ne devrait pas représenter plus de 50 % des produits emballés, ce qui met fin aux boîtes surdimensionnées des livraisons.

L’accord doit encore être approuvé par le Parlement européen et les gouvernements de l’UE, ce qui n’est pas acquis à l’approche des élections européennes de juin.